La Folie des grandeurs Review
Louis de Funès reste mon comique préféré, bien qu'il agace par ses mimiques les gens de sa génération qui, en général, lui préfèrent Bourvil. Moi je les aime tous les deux et c'est d'ailleurs ensemble qu'ils nous ont peut-être fait leurs plus "beaux coups". "La folie des grandeurs" devait les réunir à nouveau, mais alors que le film était en préparation, Bourvil s'en alla, laissant un Louis de Funès inconsolable. Des affiches avaient même été créées et le titre devait être"Les sombres héros". Tout sembla tomber à l'eau quand au cour d'une soirée Simone Signoret suggéra Montand à Gérard Oury. L'affaire fût faite et Ruy Blas devînt Blaze. C'est un film que je ne me lasse pas de revoir et ses répliques sont devenues cultes: "les pauvres sont faits pour être très pauvres et les riches très riches", "mais qu'est-ce-que je vais devenir, je suis ministre, je ne sais rien faire!", "il est l'or, Monseignor...", "ça c'est pour le roi? Non, c'est pour Salluste!" . La mise en scène est menée tambour battant et sans temps mort, le tout fort bien accompagné par la musique de Michel Polnareff. Yves Montand, qui m'avait déjà bien amusé dans "Le diable par la queue" est très drôle et Alice Sapritch en duaigne est irrésistible.
Ma scène favorite est celle où Salluste découvre que son plan est raté et qu'il en perd la voix.
"La folie des grandeurs" est encore un bon Oury et à présent un classique du cinéma comique français.
La Folie des grandeurs Overview
Concoctée par Gérard Oury et ses coscénaristes Marcel Jullian et Danièle Thompson, cette désopilante parodie du Ruy Blas de Victor Hugo repose avant tout sur un duo de génie : Montand-de Funès. Le premier – remplaçant au pied levé Bourvil – se régale – et nous avec – dans le rôle de Blaze, un valet plein de malice et de facéties, digne du Scapin de Molière. Le second trouve là le rôle le plus emblématique de sa carrière : de ce redoutable Don Salluste, il compose un personnage avare, cupide, ambitieux, couard, vaniteux, colérique, trépignant, comme seul de Funès sait les incarner. Une sorte de Donald grippe-sou plongé dans l'Espagne du XVIIe siècle. Historique ! Film d'aventures, comédie de caractère, La Folie des grandeurs est avant tout un des fleurons du savoir-faire français en matière de comédies. Plusieurs raisons à cela : un cadre historique – l'Espagne du Siècle d'or – propice aux courses poursuites et aux quiproquos langagiers ; des gags et des personnages hauts en couleur (la toilette de Don Salluste ; la déclaration de Dona Juana-Alice Sapritch ; la triviale poursuite finale dans l'auberge) ; des répliques qui fusent ("Monseigneur est le plus grand de tous les grands d'Espagne" – "C'est pas une flatterie, c'est vrai !") ; de la tendresse, notamment via les personnages de Karin Schubert et Yves Montand ; et la musique virevoltante de Michel Polnareff. Bref, "Il est l'hore, il est l'hore..." de succomber – une fois encore... – à cette folie – sans modération. --Sylvain Lefort
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*** Product Information and Prices Stored: Apr 03, 2010 06:30:11
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